... Lundi, 5 heure, les « oh putain » commencent a résonner dans toute la ville aux doux sons des réveils et des mobiles. Eh oui c’est bien vrai et il faut si faire, la nuit est bien finit et une nouvelle semaine de labeur commence avec les radios et les télés qui se mettent à blablater. Puis les immeubles s’illuminent, les allogènes s’allument, les micro-ondes s’activent et la journée peut débuter
Après avoir pousser son « oh putain » Apollon se décide à se lever en pensant à son week-end déjà très loin, un week-end banal fait de nouvelles rencontres qui embellissent son carnet d’adresses ou plutôt son carnet de conquêtes. Apollon pense que ses fins de semaines sont faites pour laisser sortir sont coté Georges Clooney qui sommeil en beaucoup d’hommes. A vrai dire il fait cela pour se prouver quelque chose, comme si le faire était essentiel dans l’équilibre de sa vie, séduire c’est donc vivre? Bref, passons, le temps tourne, il est déjà 5h30 et notre étalon n’a pas le temps de philosopher sur des questions comme celles la et doit se préparer sans perdre plus de temps si il veut pour une fois arriver à l’heure un lundi matin.
C’est le temps des rituels du matin avec en arrière fond un Jacques Pradel survolté qui par son enthousiasme et son dynamisme envoûte les matinées de millions de français. Trêve de plaisanteries, notre jeune homme bien décidé à arriver propre sur lui à son travail, c’est donc rasage parfait grâce au nouveau Wilkinson quinze lames qui s’applique magnifiquement aux contours et à la forme de la peau et costume Prada encore dans son plastique de pressing.
Il est sept heures et notre worker est près à se rendre à son boulot, rien qu’à l’idée un sourire éclatant reflète dans le miroir dans lequel il se regarde lui et sa beauté telle une statue grec de l’antiquité. Dernière dose d’Armani qui vient cicatrisé les imperfections d’un rasage parfait et enfin, ce spécimen que l’on pourrait appelé jeune beau gosse dynamique ayant fait de belles études et étant entrée parfaitement dans la vie active, peut partir worker sans oublier son ordinateur portable extra-fin.
En descendant les escaliers, pour Apollon c’est le temps de la question fondamentale qui vient perturber son esprit déjà en fusion en pensant aux dossiers qui l’attendent. Quoi choisir, voiture, métro, bus ou vélib’ ?