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Les moutons de panurge...Le syndrome, la synergie de groupe...
17/05/2008 18:26
...Pendant leur voyage au « Pays des Lanternes », Panurge se prit, en mer, de querelle avec le marchand Dindenault. Pour se venger, il lui acheta un de ses moutons, qu'il précipita dans la mer. L'exemple et les bêlements de celui-ci entrainèrent tous ses congénères et le marchand lui-même, qui, s'accrochant au dernier mouton, se noya.
L'histoire des moutons de Panurge est ainsi un exemple de l'attitude troublante pouvant accompagner l'instinct grégaire des espèces et de l'être humain. En nous résonne donc un instinct primaire qui nous pousse parfois à faire des grimaces ridicules, de l'humour venu d'ailleur digne de l'odyssée de l'etrange...
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Le pradelisme...
17/05/2008 18:20
Tu aimes Jacques Pradel? Voici la question du siècle. En effet un vent nouveau souffle sur le monde. On ne peut appeler ça une religion ou un courrant de pensées, mais plutôt une façon de vivre. Cette vague peut se nommer de plusieurs façons: Le Pradelisme, la Pradelia, ou encore pour nos amis anglo-saxons la Troubled Attitude et la Pradel Life, le nom officiel n'a pas encore été décidé par le consorsium pradelo-pradelien basé dans le désert du nouveau mexique près d'une petite ville charmante répondant au doux nom de Roswell... Tous les matins tout le monde écoute Europe 1 and the Jacques's voice...
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La société de consommation...
17/05/2008 18:19
... L’apparition des machines nous a fait passer de l’ère de l’artisanat à l’ère industrielle. Avant l’ère industrielle, on ne parlait pas de « consommation », parce que, l’acquisition des biens de valeur ne concernait qu’une frange limitée de la société, surtout la noblesse, le clergé et les marchands. D’autre part, qualitativement, l’acquisition était définie par une idée de la richesse plus concrète, différente de notre appréhension postmoderne de la richesse. Être riche, dans l’antiquité, c’était surtout posséder une terre, un beau domaine et s’entourer de belles choses. Le mot « révolution » implique un retournement complet. Ce que l’on a appelé la « révolution industrielle» constitue effectivement un changement radical dans le domaine de l’échange. D’abord parce que le développement exponentiel de la technique a permis une production de masse sans commune mesure avec ce que l’artisanat pouvait produire dans les siècles précédents ; et d’autre part, parce que la mutation de l’ère industrielle retourne de fond en comble l’idée même de la richesse qui devient l’accumulation de l’argent. La production de masse ne se comprend qu’au sein d’un système économique qui est le capitalisme. Mais la société de consommation est-elle une sorte de résultante mécanique de la révolution industrielle ? Faut-il la définir seulement à partir de la transformation de l’échange ? N’est-elle pas plutôt l’issu d’un processus fondamentalement idéologique ? Ou bien est-elle construite sur le fond d’une mentalité qui ne fait que se refléter en elle ? Le consommateur, n’est-ce pas, par excellence, l’identité de l’homme postmoderne ? Qu’est-ce que la société de consommation ? La société de consommation est-elle le résultat d’un processus historique inéluctable, lié aux transformations de l’économie, ou le sous-produit de la manière d’être au monde des individus que nous sommes ? Est-elle le produit d’une culture ? Est-ce l’apogée de la culture occidentale ?...
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Le Bonheur in bling-bling world...
12/03/2008 10:40
Le Bonheur
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite. Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite. Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite. De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé !
Paul FORT
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World Work, une histoire et des jours sans fin...
12/03/2008 10:38
... Lundi, 5 heure, les « oh putain » commencent a résonner dans toute la ville aux doux sons des réveils et des mobiles. Eh oui c’est bien vrai et il faut si faire, la nuit est bien finit et une nouvelle semaine de labeur commence avec les radios et les télés qui se mettent à blablater. Puis les immeubles s’illuminent, les allogènes s’allument, les micro-ondes s’activent et la journée peut débuter
Après avoir pousser son « oh putain » Apollon se décide à se lever en pensant à son week-end déjà très loin, un week-end banal fait de nouvelles rencontres qui embellissent son carnet d’adresses ou plutôt son carnet de conquêtes. Apollon pense que ses fins de semaines sont faites pour laisser sortir sont coté Georges Clooney qui sommeil en beaucoup d’hommes. A vrai dire il fait cela pour se prouver quelque chose, comme si le faire était essentiel dans l’équilibre de sa vie, séduire c’est donc vivre? Bref, passons, le temps tourne, il est déjà 5h30 et notre étalon n’a pas le temps de philosopher sur des questions comme celles la et doit se préparer sans perdre plus de temps si il veut pour une fois arriver à l’heure un lundi matin.
C’est le temps des rituels du matin avec en arrière fond un Jacques Pradel survolté qui par son enthousiasme et son dynamisme envoûte les matinées de millions de français. Trêve de plaisanteries, notre jeune homme bien décidé à arriver propre sur lui à son travail, c’est donc rasage parfait grâce au nouveau Wilkinson quinze lames qui s’applique magnifiquement aux contours et à la forme de la peau et costume Prada encore dans son plastique de pressing.
Il est sept heures et notre worker est près à se rendre à son boulot, rien qu’à l’idée un sourire éclatant reflète dans le miroir dans lequel il se regarde lui et sa beauté telle une statue grec de l’antiquité. Dernière dose d’Armani qui vient cicatrisé les imperfections d’un rasage parfait et enfin, ce spécimen que l’on pourrait appelé jeune beau gosse dynamique ayant fait de belles études et étant entrée parfaitement dans la vie active, peut partir worker sans oublier son ordinateur portable extra-fin.
En descendant les escaliers, pour Apollon c’est le temps de la question fondamentale qui vient perturber son esprit déjà en fusion en pensant aux dossiers qui l’attendent. Quoi choisir, voiture, métro, bus ou vélib’ ?
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